retour à la page d'accueil : Guingamp en-dro d'ar bajenn-digemer : Gwengamp

Histoire Istor

* Ogée (1779) : 

* Marteville et Varin (1843) : 

* J. Rigaud (1890) : 

Cette ville, d'un aspect très pittoresque, est située au centre d'une belle et riche vallée entourée de collines, telles que celles de Saint-Leonard, Montbareil et de Castel-Pic, d'où l'on découvre la petite cité, ses maisons, ses promenades resserrées autour de la vieille et imposante église de Notre-Dame. 

Son territoire, qui ne mesure que 296 hectares, est presque tout entier urbain.

Située sur la route nationale et sur la ligne du chemin de fer de Paris à Brest, la ville de Guingamp est de plus traversée par le Trieux qui est déjà un cours d`eau important.

Son origine est très ancienne; son nom est cite plusieurs fois dans nos annales militaires, et des médailles frappées de 1091 à l143, portent le nom de Guingamp. C'était une place forte importante; les restes des murs d'enceinte et du château reconstruit au xve siècle, sont encore imposants. Peu de villes ne comptaient autrefois un aussi grand nombre d'édifices  religieux, eu égard à leur population. Les églises paroissiales de la Trinité, de Saint-Sauveur et de Saint-Michel n'existent plus.

Mais Guingamp se dédommage de ses pertes en conservant et en restaurant avec un soin jaloux sa magnifique église de Notre-Dame. Ce monument commencé au XIIè
siècle, n'a été terminé qu'au XVIè; aussi voit-on l'ogive qui règne dans le chœur et les côtés, remplacée dans le portail par le style renaissance.

Elle offre dans toutes ses parties des beautés de premier ordre. On remarque surtout la crypte, sous le chœur, le portail latéral du XIVè siècle qui renferme la statue vénérée de la Vierge, les trois tours et de beaux vitraux modernes.

Son pardon, célèbre dans toute la Bretagne, attire le samedi qui précède le Ier   juillet, une foule considérable de pèlerins. La fête se termine par une procession aux flambeaux, qui commence a 9 heures du soir.

Parmi les autres édifices, nous citerons les restes de l'église de Sainte-Croix, des XIIè et XIIIè siècles, et les ruines de l'abbaye; la chapelle Saint-Léonard, en partie romane, située au sommet d'un tertre, en dehors de la ville, d'ou l'on jouit d'un magnifique coup d'œil sur la vallée du Trieux, et les collines qui l'enserrent; l'ancien couvent des Ursulines, occupé par le dépôt de remonte; l`hôpital qui date de 1699, renfermant dans son enclos un chêne remarquable, et les belles casernes récemment construites.

On remarque à juste titre la place dite du Centre, bien plantée et ornée d`une jolie fontaine due à Corlay.

Autour de cette place sont rangées de belles constructions, notamment le¨Palais de Justice.

Le commerce est très actif à Guingamp; les foires y sont nombreuses et renommées.

Les marchés du samedi sont très suivis. 


L`industrie locale consiste principalement en tannerie, mégisserie et construction d'instruments aratoires. La gare établie sur le chemin de fer de Paris à Brest, contribue puissamment à activer les transactions.

Dans les faubourgs, on trouve de beaux châteaux modernes; celui des Salles, de Sainte-Anne, de Saint-Léonard et de Cadolan.

C'est la patrie de Auvré le Géant, connétable en 1028, de Robert, duc de Normandie, de François Valentin, peintre, dont plusieurs toiles sont au Louvre, de Le Normand de Kergré, capitaine de frégate, du général Pastol, tué a Lutzen, etc.

Sous le rapport scolaire, Guingamp est bien dotée. Il y existe un collège ecclésiastique, une école primaire supérieure de garçons et de filles, un pensionnat primaire privé, dirigé par les frères de l'institution chrétienne, deux écoles primaires communales de filles, deux pensionnats privés congréganistes, dirigés l'un par les sœurs de Montbareil et l'autre par les religieuses de l'Hôpital, et un ouvroir-orphelinat.

La ville de Guingamp est traversée par la route nationale N° 12; par les chemins de grande communication Nos 5, 8 et 9, et par le chemin d'intérêt commun N° 67.

* Anonyme (vers 1860) : "Cette ville, célèbre dans les annales militaires de notre province et dont le nom est inscrit sur des monnaies qui y furent frappées de 1091 à 1143, a vu disparaître, depuis cent ans, une grande partie de son château, reconstruit au milieu du XVè siècle".

Signataires du traité de Guérande en 1381 à Guingamp

       
Bertram        
"porte trois corneilles"

"dougen a ra teir bran"

couleurs non indiquées / Livioù disanvet

- Jean, chanoine de Saint-Brieuc et Guillaume, ratifient le traité de Guérande à Guingamp en 1381

(PPC)

       

Retour en tête de page