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Noms de lieux

Noms de personnes

England

Bro Saoz

 

Northumberland

***

Corbridge

contenant le site de Corchester, 

ancien fort romain

Corstopitum / Coriosopitum

pajenn bet digoret e 2002 page ouverte en 2002

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

dernière mise à jour 01/08/2021 21:11:19

Définition : ville d'Angleterre; comté de Northumberland. Contenant le site de l'ancien camp romain : CORSTOPITUM / CORIOSOPITUM.

 

Extrait de la carte Ordnance Survey : Map of Roman Britain.

Histoire

Archéologie

Étymologie

A. Coriosopitum (?). cf ALF Rivet & Colin Smith, p 322 :

SOURCES

- Itinéraire d'Antonin (Iter I) : CORSTOPITUM; variantes CORSTOPILUM, COR STOPITU;

- Ravenna, 10718 : CORIE LOPOCARIUM;

Although Corstopitum figures in many accounts and maps of Roman Britain, it has long been recognised that the name is corrupt : it is meaningless in British, and the -rst- group is an impossibility. Ravenna's name (one word according to R&C, two as above according to Schnetz) is of great importance. It almost certainly belongs here because the Cosmographer is following a main road and places this name at the end of a long section, the road logically leading to Corbridge just short of Hadrian's Wall; the next section of Ravenna lists the forts of the Wall. Ravenna's form seems to assure us that we have here a Corio- or Coria name.

As to the restoration of AI's form, the preference which R&C stated in their 1949 study, following Holder I.1127, is surely the best. With minimal restoration we have *Coriosopitum. AI's form would have arisen via a mistaken *Cortosopitum (compare Cortoriacum for Corio- in ND V96, and Cortovallio of TP for *Coriovalium = Heerlen in Holland), followed by a metathesis of t-s to s(-)t. This is much better than Richmond's revised view, in Roman and Native in North Britain (1958), 140, note, that the name might be *corsopitum 'reedy portion', which can surely be dismissed.

Ravenna's form is less easy to adjust. If we line up

     Sopitum

     Lopocarium

we have only -op- in common. But c for t is frequent, and it is only the conversion of s into l that seems to be unparalleled. Endings were often abbreviated : it might be that some scribe finding in his source Coriosopitum wrongly suspected an abbreviation and restored a first-declension genitive, -arum. Dillemann (p. 69) thinks that Ravenna's form is really for the Coria of the Votadini, but this is no more preferable on textual grounds and is unlikely in terms of position, for the Cosmographer has not yet moved north of Hadrian's Wall, clearly perceived on his map source and mentioned in his text.

The question arises, however, despite traditional acceptance, of whether AI's form is really any better than Ravenna's. On the whole AI is much more trustworthy than Ravenna, but just occasionally the reverse is true, e.g. .Etoceto/Lectoceto. AI's form is suspect as being the more abbreviated. The grammatical construction of the name may be better represented by Ravenna when it gives the name as two words, and this is indicated also by the variant of AI. To judge by Continental analogues, *Coriosopites as an ethnic name would be tolerable, but although the Cosmographer copied such ethnic names from a map as though they were place-names, he did this only north of Hadrian's Wall. For Corio- compounded there are a number of parallels, including British Corionototae; for Corio standing alone there are none. It may therefore be that Coria was intended, abbreviated Cor in the source of AI, in which case the British analogues of Coria + ethnic name in the genitive plural are relevant. Ravenna, moreover, gives Corie, and e is sometimes a miscopying of a especially in final position (cf. Vindolande 107,12, Victorie 108,11). There  may well have been, then, a former hosting-place at Corbridge, converted in Roman times into the centre of a pagus, called *Coria plus whatever ethnic name we care to devise from -stopitum or Lopocarium. The precedent for such a pagus-centre is the Curia (or Coria) Tectoverdorum at the vicus of Vindolanda, attached to a fort near the Wall. For the moment we leave the name close to its traditionally accepted form, but it merits both asterisk and question-mark.

DERIVATION. In this uncertainty none can be suggested. From about 875 a people of south-west Brittany around Quimper (and so geographically distinct from the Coriosolites of Corseul) are referred to as Cori(d)sopites. A possible root for this name is *sopi- as in the place-name Sopianae in Pannonia Inferior (now Pécs); its meaning is unknown. The British name would then have *-tis suffix.

traduction française proposée par JC Even : 

Bien que Corstopitum figure dans de nombreuses références et de cartes de la G. Bretagne romaine, Il a depuis longtemp été reconnu que le nom est une forme corrompue : il n'a pas de sens en britonnique, et le groupe -rst- est impossible. Le nom figurant dans le Manuscrit de Ravenne (en un mot selon R&C, en deux mots comme ci-dessus selon Schnetz) est d'une grande importance. Il est presque certain qu'il figure ici par le fait que le cosmographe est en train de suivre le fil d'une grande route et qu'il place ce nom à l'extrémité d'une longue section, la route menant logiquement à Corbridge juste après le Mur d'Hadrien; la section suivante du Manuscrit de Ravenne donne la liste des forts du Mur. La forme donnée par le M.R semble nous donner l'assurance que nous sommes ici en présence d'un nom en Corio- ou Coria.

Pour le rétablissement de la forme donnée par l'Itinéraire d'Antonin, la préférence affichée par R&C dans leur étude de 1949, suivant l'avis de Holder I.1127, est certainement la meilleure.Par une restauration minimale nous obtenons *Coriosopitum. La forme de l'It. Ant. serait arrivée ici par le biais d'une erreur *Cortosopitum (comparer Cortoriacum pour Corio- in ND V96, et Cortovallio of Tab.Peut. pour *Coriovalium = Heerlen in Holland), suivie d'une métathèse de  t-s to s(-)t. Ceci est bien meilleur que l'opinion de Richmond, dans Roman and Native in North Britain (1958), 140, note, que le nom pourrait être *corsopitum partie 'reedy' *, ce qui peut assurément être contredit.

La forme de Ravenne n'est pas facile à rétablir. Si nous mettons en ligne 

     Sopitum

     Lopocarium

nous avons seulement -op- en commun. Mais  c pour t est fréquent, et c'est seulement la conversion du s en l qui ne semble pas présenter de parallèle. Les terminaisons étaient souvent abrégées : il est possible qu'un scribe trouvant dans son document-source Coriosopitum ait suspecté à tort la présence d'une abréviation et ait restauré une première déclinaison génétive, -arum. Dillemann (p. 69) pense que la forme de Ravenne désigne la (ville) Coria des Votadini, mais ceci n'est guère meilleur selon les bases de textes dont nous disposons, et de correspond malheureusement pas à la localisation indiquée, car le cosmographe n'est pas allé au nord du Mur d'Hadrien, ce qui est clairement visible sur les sources de ses cartes et mentionné dans son texte.

Cette question apparaît, de toute façon, malgré l'acceptation habituelle, si la forme de l'It. Ant. n'est réellement pas meilleure que celle de Ravenna. Dans l'ensemble It.Ant. est bien plus digne de confiance que Ravenna, mais très occasionnellement l'inverse peut aussi être vrai, par exemple Etoceto / Lectoceto. La forme de It.Ant. est suspecte parce qu'elle est la plus abrégée. La construction grammaticale du nom pourrait être mieux représentée par Ravenna qui donne le nom en deux mots, et cela est indiqué également par la variante donnée par It.Ant. Pour pouvoir juger à partir de noms continentaux comparables, *Coriosopites en tant qu'ethnonyme pourrait être acceptable, mais bien que le cosmographe ait copié un tels noms ethniques à partir d'une carte et ait pensé qu'il s'agissait de noms de lieux, il l'a fait seulement pour des lieux situés au nord du Mur d'Hadrien. Pour des noms composés avec Corio- il y a de nombreux parallèles, incluant le britonnique Corionototae; pour Corio utilisé seul il n'y a pas d'exemple. C'est pourquoi il se peut que Coria était interprété comme étant une abbreviation Cor dans la source donnée par AI, auquel cas les noms analogues britonniques de Coria + nom ethnique en forme  génétive plurielle sont applicables.Ravenne, qui plus est, donne Corie, et e est parfois une erreur de transcription d'un cas spécifique en position finale (cf. Vindolande 107,12, Victorie 108,11). Il se pourrait très bien qu'il y ait eu, alors, un nom précédent at Corbridge, transféré à l'époque romaine au centre d'un pagus, appelé *Coria avec en plus, pourquoi pas, un nom ethnique que nous pouvons imaginer issu de -stopitum or Lopocarium. Le précédent pour un tel centre de pagus est Curia (or Coria) Tectoverdorum au vicus of Vindolanda, attaché à un fort situé près du Mur. Pour le moment nous laissons le nom accroché à ses interprétations traditionnelles acceptées, mais il mérite à la fois l'emploi d'asterisques et de points d'interrogation.

DERIVATION. Cela demeure incertain car rien ne peut être suggéré. Depuis 875 un peuple du sud-ouest de la Petite Bretagne autour de Quimper (et ainsi géographiquement distinct des Coriosolites de Corseul) sont référencés sous le nom de Cori(d)sopites. Une racine possible de ce nom est *sopi- comme dans le nom de lieu Sopianae en Pannonie Inférieure (aujourd'hui Pécs); son sens est inconnu. Le nom britonnique aurait alors pour cela un suffixe *-tis

IDENTIFICATION. The Roman fort and town at Corchester, Corbridge, Northumberland (NY 9864).

Note. In the Celto-Latin name, Cor- at least is firm, and it survives in the first syllabe of Corbridge, Corchester R&C note the objection of Stevenson, in Northumberland County History, X,9,774, that the ancient name cannot have Corio- because this would have produced Anglo-Saxon Cher-, not Cor-. But there is constant interference, learned or analogical, with the phonetic development of place-names, and this is not a great objection. In the present case the church of Northumberland might well have preserved accurate memory of the old name, with Cor- against the tendencies of local speech".

Question de traduction : 

'reedy' : apparemment un dérivé de reed : roseau, anche, peigne, baleine ?

Sous réserve de vérification sur place, on pourrait envisager un lieu bas dans une zone humide, caractérisée par la présence de nombreux roseaux.

*****

B. Corchester

 

C. Corbridge

* E. Ekwall : "Corebrig c 1050 HSC; Et Corabrige c 1130 SD; Colebruge 1100-7 Ych 457; Corebrigge 1158 P. Corbridge is held to have ist name from the Roman Corstopitum (IA), whose site was at Corchester near Corbridge (Colchestre 1394 PN Nb). If so, Cor- must represent a shortening of the old name, in which only the firts syllable was preserved".

* A.D Mills : idem Ekwall.

Sources

* Eilert EKWALL : Oxford Dictionary of English Place-names. Clarendon Press. Oxford. 1936 - 1980.

* ALF RIVET & Colin SMITH : Place-names of Roman Britain. Batsford Ltd. London. 1979 - 1982.

* A.D MILLS : Oxford Dictionary of British Place Names. Oxford University Press.

- envoi de : 

Liens électroniques des sites Internet traitant de Corbridge / Corstopitum 

* lien communal : 

* autres liens : 

* pajenn Wikipedia brezhonek :

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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