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Église saint Briac Iliz Aotrou sant Briag

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Vues extérieures Gweled diavezh
Le porche Ar borched
Vues intérieures Gweled diabarzh

* Charles de Keranflec'h (1857) : 

"Après quelques instants consacrés à admirer ce site vraiment remarquable (1), nous entamâmes résolument les trois mortelles lieues qui nous séparaient de Bourbriac, où nous espérions trouver un gîte pour la nuit. Au bourg de Plésidy, nous dûmes quitter la grande route et nous engager dans un chemin sans doute de grande, et bien certainement de très-lente communication. Les ingénieurs qui l'ont établi (et certes on ne peut pas leur en vouloir quand on a vu les innombrables montagnes de la contrée) ont été forcés, pour ménager les pentes, d'en faire un long serpent qui revient vingt fois sur lui-même entourant les crêtes dans ses replis et allongeant la distance de manière à faire presque regretter le vieux système de la ligne droite, en honneur au temps du duc d'Aiguillon.

A peu près à moitié chemin, nous avons visité un monument assez singulier, sous lequel fut enseveli, il y a environ deux ans, un pauvre diable qui avait eu l'idée d'y pratiquer une fouille incognito, dans l'espoir de trouver un trésor qu'une tradition populaire prétendait y avoir été enfoui par les korrigans. C'est un monticule conique de terre rapportée, de 5 ou 6 mètres d'élévation, placé sur une éminence naturelle.

La forme extérieure est exactement la même que celle du monument funéraire du Rocher en Plougoumelen (Morbihan), et nous serions très porté à l'attribuer à la même époque que ce dernier, c'est-à-dire à l'époque primitive, car l'absence de fossé ne permet pas d'y voir une motte féodale, et il n'est pas démontré à nos yeux que les Romains aient guère élevé chez nous de ces sortes de tertres. Du moins n'en connaissons-nous aucun en Bretagne, et, ce qui est encore plus significatif, le savant abbé Cochet, qui a exploré des milliers de sépultures romaines en Normandie, n'en signale pas non plus dans le précieux ouvrage (2) qu'il a consacré à faire connaître le résultat de ses fouilles. Un travail peu dispendieux permettrait indubita-blement d'en déterminer l'origine d'une manière incertaine.

Nous arrivons enfin à Bourbriac, gros bourg posé sur le versant sud d'un chaînon des montagnes Noires, et dans une légère dépression de terrain dont les sources abondante et l'humidité justifient pleinement son ancien nom de Poul-Briac (la mare de Briac). Ses maisons sont rangées autour d'une grande place au milieu de laquelle s'élève une église monumentale.

C'est là que, dans la première moitié du VIe siècle, s'élevait, au milieu d'une vaste forêt, une maison-forte dans laquelle résidait souvent le prince Déroch (3), le fils et l'héritier de ce Riwal II, qui, venu des bords de la Tamise à la tête de clans nombreux obligés de fuir devant les Saxons envahisseurs de leur patrie, réunit le premier dans ses mains la souveraineté de toute la Domnonée armoricaine (4). Il se trouvait dans cette résidence lorsque son cousin le moine Tugdwal, nouvellement débarqué de la Grande-Bretagne, vint lui demander un terrain pour s'établir avec sa communauté. Déroch aurait voulu retenir le saint homme près de lui, mais n'ayant pu y réussir il le décida à lui laisser au moins quelques-uns de ses pieux compagnons sous la conduite de Briac, le plus éminent de tous.

Le saint abbé bâtit un monastère sur un quartier de forêt que le prince lui donna près de son château, et y termina paisiblement une vie pleine de bonnes œuvres que les hagiographies ont racontées en détail (5). Après sa mort, ce petit territoire reçut le nom de Minihi-Briac (le minihi, l'immunité de saint Briac), à cause du droit d'asile qui y fut attaché, comme à la plupart des églises bretonnes sanctifiées par le séjour ou par la mort des saints (6).

Si l'on en croit une tradition qui n'a rien d'invraisemblable, ce premier monastère et l'église, construits sans doute en bois, la plupart des édifices du même temps, auraient été ruinés lors de la grande invasion des pirates du nord en 878.

Les parties les plus anciennes du sanctuaire qui abrite le tombeau de saint Briac, ne remontent bien certainement pas au-delà du commencement du XIIè siècle. L'édifice présente, dans son ensemble, un vaisseau en forme de croix latine, avec collatéraux, ne mesurant pas moins de 46 mètres 66 centimètres en longueur, sur un développement de 24 mètres au transept (7). Quatre hautes arcades en plein cintre, reposant sur des massifs carrés et doublées chacune d'une archivolte en retrait retombant sur des colonnes engagées, forment un inter-transept tout à fait grandiose et présentent tous les caractères de l'architecture romane du commencement du XIIè siècle. Les longs contreforts peu saillants qui soutiennent à l'extérieur le chevet et le transept nord, prouvent que ces parties de l'église appartiennent à la même époque; on les a toutefois grandement modifiées au XVe siècle en y perçant de hautes et larges fenêtres. Le transept sud et sa magnifique baie à cinq meneaux prismatiques sont des constructions de la même période flamboyante.

Ces différentes parties de l'édifice n'ont pas moins de 13 mètres d'élévation sous voûte. Les architectes qui les ont élevées, à trois siècles de distance, ont heureusement réussi à en harmoniser les proportions, de façon à leur donner un air de noblesse que présentent rarement les églises rurales.

On voudrait pouvoir en dire autant de la nef et des collatéraux, constructions assez belles pour le siècle de décadence architecturale qui les a élevées (le XVIIIè siècle). A l'intérieur, l'élévation trop faible du lambris produit l'effet de perspective le plus choquant, et à l'extérieur la lourde couverture qui donne au vaisseau l'apparence d'une halle, contraste de la manière la plus disgracieuse avec les gables élevés des transepts et du chevet, et est encore écrasée par la belle tour qui s'élève sur le portail occidental.

Bien que la crypte pratiquée sous le chevet ne puisse, ni par ses dimensions, ni par son architecture, être comparée aux curieux monuments du même genre que possèdent les églises romanes de Sainte-Croix de Quimperlé et de Lanmeur (Finistère) (8), la simplicité de formes qui la caractérise en fait un monument très intéressant pour l'histoire de l'art en Bretagne. Elle a 6 mètres de long sur 5 de large, et une voûte d'arête construite en moellon dont les retombées s'appuient sur quatre lourds piliers de 2 mètres 30 centimètres de hauteur disposés en carré. Les deux plus rapprochés de l'orient sont cylindriques, sans chapiteau ni ornements d'aucune espèce. Les deux autres, de forme carrée, ont été reconstruits à une époque relativement moderne ainsi que la partie de la voûte qu'ils supportent, comme l'atteste une reprise très visible malgré le badigeon. L'absence de tout motif d'ornementation et le manque de terme de comparaison ne nous permettent pas d'assigner à la partie ancienne une date précise, mais elle ne peut pas être plus moderne que les murailles romanes qui la surmontent.

Ce qui donne à cette crypte une physionomie tout à fait originale, c'est qu'elle est flanquée à droite et à gauche de deux autres chapelles basses, en guise de collatéraux, avec lesquelles elle communique à l'aide de deux portes sans caractère. On descend des transepts dans ces cryptes latérales par deux portes flamboyantes et deux escaliers de quelques marches. Il y a quelques années, lors de l'établissement de la sacristie actuelle, on détruisit maladroitement la voûte de celle du nord, et on la remplaça par un laid plafond de bois peint en bleu ; mais il y a tout lieu de croire qu'elle était en berceau fort simple comme celle de la crypte du sud exactement de mêmes dimensions (3 mètres de large sur 6 de long). Les motifs d'ornementation rayonnante, dont elles sont l'une et l'autre couvertes, ne permettent guère de les regarder comme contemporaines de la crypte centrale. C'étaient peut-être des chapelles dans lesquelles, mus par un sentiment de foi dont les exemples abondent au moyen âge, des seigneurs de la paroisse avaient placé leurs sépultures afin de reposer plus près de la terre sanctifiée par la présence des restes mortels du saint patron du lieu (9).

Il est en effet assez présumable que le corps de saint Briac dut être d'abord placé dans la crypte romane suivant l'usage presque général des premiers siècles de l'Église. Nous avons vu dans le cimetière un cercueil de granit avec l'emplacement de la tête indiqué par un rétrécissement de la cavité intérieure comme dans ceux que l'on peut voir à Lochrist-an-Iselvez, à Plouguer-Carhaix (Finistère) et à Noyal-Pontivy (Morbihan). M. de Caumont, dont l'autorité est si grande, croit que cette forme ne commença à être en usage que dans le courant du XIIe siècle; mais avant d'adopter son opinion sans réserve pour ce qui concerne la Bretagne, il est prudent d'attendre qu'on ait fait une classification chronologique rationnelle des monuments de ce genre que nous possédons en assez grand nombre.

Quoi qu'il en soit, il est pénible de voir ainsi exposés aux injures de toutes sortes des sarcophages bien certainement chrétiens, et auxquels très souvent, comme à Bourbriac, les populations s'obstinent à prêter une vertu miraculeuse que la foi attribue aux objets sanctifiés par le contact des corps saints. Nous avons été heureux de voir le respectable et zélé curé de cette paroisse disposé à donner dans son église, à ce cercueil, une place plus convenable que celle qu'il occupe (10).

Il nous reste maintenant à visiter la grande tour qui surmonte la porte occidentale. C'est une imposante masse carrée de 27 mètres d'élévation et de 11 mètres de diamètre. Des galeries en granit à balustres prismatiques, décorés sur leurs faces de panneaux remplis d'ornements en méplat, tels que macles, losanges et autres figures usitées à l'époque de la Renaissance, la divisent en trois étages. Deux hauts contreforts perpendiculaires, enrichis de dais soigneusement travaillés, soutiennent chacun des angles. Les pinaches et les clochetons qui surmontent ordinairement ces membres d'architecture dans les églises ogivales, sont remplacés ici par des systèmes de rusées canelées, de lanternes évidées à jour et de candélabres superposés; de manière à former aux angles de l'édifice des pyramides, dont l'agencement compliqué ne peut guère s'exprimer sans l'aide du dessin.

Une vaste arcade ogivale laisse voir, au rez-de-chaussée, l'intérieur d'un porche, au fond duquel s'ouvre une porte géminée à voussures profondes remplies de guirlandes de vigne délicatement fouillées ; au-dessus, une fenêtre aujourd'hui aveuglée servait à éclairer la nef.

Le bénitier adossé au trumeau qui sépare les deux baies de la porte est certainement une des gracieuses productions de l'art de la sculpture au XVIè siècle. Il est de forme octogonale et supporté par un pied godronné. Du milieu de la cuve s'élève un mince balustre tourné dont la partie supérieure s'épanouit en fines nervures qui se recourbent comme les feuilles d'un palmier, pour former la voûte d'un petit dais à arcs en talon subrilobés, brillant de toute la riche ornementation de l'époque flamboyante.

La tour de Bourbriac doit, sans contredit, occuper une place au premier rang parmi les tours du même temps, dans le pays que nous visitons. Une belle inscription, gravée à l'extérieur, sur le contrefort de droite, rappelle le nom du maître de l'œuvre (11) qui nous a légué ce curieux échantillon de son savoir-faire. Nous l'avons lue ainsi :

i

 

Le dernier mot est un nom propre, encore porté par une famille du pays, et désigne sans doute soit le recteur, soit un fabrique ou trésorier du temps de la construction de la tour.

Après avoir examiné le sanctuaire du disciple de saint Tugdwal nous ne quitterons pas Bourbriac sans consacrer quelques instants au souvenir de son royal ami, le vieux roi Déroch. Ayant appris qu'il existait près du bourg un lieu appelé Castel-Daro, nom qui rapproche beaucoup de Castel-Déroch, nous nourrissions l'espoir d'y trouver quelques traces de la maison-forte que le bon prince habitait, il y a plus de treize siècles. Quant on nous montra une maison dénuée de tout intérêt, laquelle ne doit sans doute sa pompeuse qualification de Castel, qu'à une de ces ironies populaires qui ont décoré telles méchantes cabanes de notre connaissance des noms de Château-Brillant ou de Petit-Paris, nous éprouvâmes une de ces déceptions auxquelles les archéologues sont d'ailleurs assez accoutumés.

Mais nous devions être largement dédommagé de ce contre-temps. Sur un petit coteau qui fait face au bourg, à l'ouest, et le domine, s'élève une motte, à plate-forme circulaire de 30 mètres de diamètre que les habitants nomment er C'hastel (le château).

Elle est un peu plus élevée que celle du Pélinec (12) avec laquelle elle a une grande analogie (13). C'est toujours la base en terre des châteaux de bois de la première période féodale. Comme au Pélinec, on reconnaît aisément les restes du rempart qui formait une enceinte immédiatement sur le bord extérieur du fossé.

Cette espèce de contrescarpe, que nous ne nous souvenons pas d'avoir remarqué autour des mottes accompagnées d'un ou de deux bailes ou enceintes extérieures, pourrait bien être caractéristique des plus anciennes forteresses bretonnes. Mais pour l'admettre sans réserve, nous avons besoin d'augmenter le nombre de nos observations, et surtout de voir un certain nombre de retranchements datés, au moins d'une manière probable, par des documents authentiques.
En attendant, jusqu'à preuve du contraire, nous regarderons cet ouvrage militaire comme la véritable assiette du château du roi Déroch, et nous répéterons ici le vœu que nous avons déjà formulé au dernier congrès de l'Association bretonne, pour qu'une croix s'élève en ce lieu, afin de rappeler aux habitants de Bourbriac le souvenir de leur premier bienfaiteur, tout en couvrant de son ombre protectrice les derniers vestiges de la forteresse qu'il habitait.

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(1) : le chapitre précédent est consacrée à l'abbaye de Coëtmalouen

(2) : La Normandie souterraine. Paris, Derache et Didron, 1855.

(3) : M. de La Borderie a limité approximativement son règne entre les années 520 et 530.

(4) : On comprenait sous ce nom tout le pays dans lequel furent découpés plus tard les évêchés de Dol, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Tréguier et Léon. C'était l'état le plus considérable de la Bretagne.

(5) : On trouve la vie de saint Briac dans les Vies des saints de Bretagne, des PP. A. Le Grand et Lobineau.

(6) : On connaît le minihi de Saint-Tugdwal à Tréguier, celui de Saint-Pol-de-Léon et une foule d'autres dont l'existence est attestée par le nom de Minihi, resté attaché aux localités qui avaient ce royal privilège.

(7) : Nous avons pris ces mesures dans un livre de paroisse très soigné que M. le curé de Bourbriac a bien voulu nous confier, après nous avoir fait les honneurs de son église avec une grâce et une obligeance dont nous sommes heureux de pouvoir le remercier ici.

(8) : M. Ch. de La Monneraye a décrit la crypte de Quimperlé dans son Essai sur l'architecture religieuse en Bretagne, p. 97.

(9) : On y voit en effet plusieurs enfeux armoriés.

(10) : Le tombeau en granit, dit aujourd'hui tombeau de saint Briac et surmonté d'une statue tumulaire en pierre tendre, que l'on voit au bas du collatéral nord, n'est pas ancien, et la position peu honorable qu'il occupe n'étant guère en harmonie avec le respect dont les populations du moyen-âge entouraient les sépultures des saints, on peut croire qu'il a dû être déplacé à une époque relativement moderne.

(11) : C'est ainsi que se qualifièrent jusqu'au XVIIè siècle les architectes les plus célèbres.

(12) : La motte de Bourbriac peut avoir 7 mètres d'élévation à partir du fond du fossé qui l'entoure.

(13) : Voir plus haut l'article Canihuel.

* Anonyme (vers 1860) : "L'église de Bourbriac est sans contredit l'une des plus remarquables de la contrée; elle présente quelques partie romanes qui dépassent par leurs dimensions tout ce que l'architecture de cette époque a produit dans le pays. Ses transepts éclairés par de vastes verrières du XVè siècle, le porche qui s'ouvre sur le collatéral nord, la crypte qui règne sous le chœur  et surtout la magnifique tour construite en 1501 offrent le plus grand intérêt et appellent sur cet édifice l'attention de tous ceux qui s'occupent de l'étude de l'art religieux en Bretagne à diverses époques. Cette église renferme aussi un  mausolée élevé au XVIè siècle à la mémoire de saint Briac; mais son vrai tombeau est une auge de granit en forme de bière qui, pendant plusieurs siècles, avait été reléguée dans le cimetière et qui a été pieusement placée près de ce mausolée par les soins de M. Pincan, curé actuel. "

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"Nous citerons, au nombre des usages traditionnels de Bourbriac, la procession de Ledro (une lieue de tour), instituée par son patron et qui se continue, depuis plus de 1200 ans, le jour de l'ascension".

* Adolphe Johanne (1878) : "L'église, en partie romane, renferme une crypte; mausolée de Saint-Briac (XVIè); vastes fenêtres du XVè s., dans le transept; clocher de 1535".

* J. Rigaud (1890) : "L'église paroissiale est un remarquable monument. Les parties romanes sont particulièrement admirées, de même que la tour qui date de 1501. La flèche surmontant cette tour est de construction toute récente; la crypte qui règne sous le cœur et les vastes fenêtres du transept qui datent du XVè siècle.

En visitant cette église, l'intérêt du visiteur se porte sur un beau mausolée élevé à la mémoire de saint Briac. au pied de ce monument on voit le vrai tombeau du saint, une auge en granit en forme de bière."

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" Un usage traditionnel mérite d'être cité : tous les ans, le jour de l'Ascension, a lieu la procession de Leodro (une lieue de tour). saint Briac l'aurait instituée".

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "l'église Saint-Briac, classée le 11 octobre 1907. Elle possède des parties anciennes : crypte (XIè - XIIè s.), carré de transept (XIVè et XVIè s.). Elle contient un sarcophage gallo-romain et le tombeau dit de saint Briac (début XVIè s.), tous deux classés".

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* Bernard Tanguy (1992) : "Outre ce tombeau, oeuvre du XVI` siècle, où le saint est représenté gisant en moine, l'église, dont les plus anciennes parties sont romanes, possède un sarcophage monolithe gallo-romain ou mérovingien qui passe pour être son cercueil. Quant aux reliques, conservées dans un buste reliquaire, elles sont portées en procession lors de la troménie, qui a lieu la veille de l'Ascension. Dite leo-dro "tour d'une lieue", celle-ci pourrait perpétuer le souvenir du minihi primitif. Au sud de l'église se trouve la fontaine miraculeuse du saint, où les malades faisaient leurs ablutions"

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